Toutes les photos sont libres d’utilisation mais n’oubliez pas de citer l’auteur et propriétaire : © Farouk Vallette.
All the pictures are free of use but don’t forget to mention the author and owner : © Farouk Vallette.
Catégorie : Non classé
Le Numéro 78 est sorti
2-3. L’édito du rédac chef
4. Le billet du Président
5. In Memoriam : Lys Assia
6-17. Ils sont tous à bord
18-26. Madame Monsieur, l’interview
27. Les rendez-vous des eurofans
28-35. Paris, Londres, Amsterdam, l’Eurovision 2018 a déjà commencé
36-51. Ils seront 43 à Lisbonne
51 Jeu : J’ai cherché …
Image à la une : Showcase de Madame Monsieur à la Tour Eiffel le 17 avril 2018 © Farouk Vallette
L’édito du Coco 78
Quand l’inspiration ne vient pas, c’est toujours compliqué d’aborder son édito. Pour ce numéro 78, il a trainé jusqu’à la veille de l’envoi chez l’imprimeur. C’est probablement parce que le Concours Eurovision 2018 me laisse perplexe.
Les eurofans et les bookmakers, se sont entichés de « Toy », le titre proposé par Israël, une chanson assez plaisante, dansante, avec un gimmick poulailler qui fera encore plus caqueter que d’habitude le petit monde de l’Eurovision. C’est sans doute le bon moment, après deux chansons lentes, de couronner un titre qui bouge un peu. A défaut, l’Australie pourrait faire l’affaire, mais les téléspectateurs européens n’arrivent toujours pas à s’habituer à sa présence au Concours. La Suède pourrait aussi convenir, mais retourner en Suède pour une troisième fois en six ans ne m’enchante pas vraiment.
Mon sentiment est que cette année nous allons vivre un Concours Eurovision très ouvert et que cette édition 2018 ne compte aucun favori mais un paquet d’outsiders. Et la bonne nouvelle, c’est que parmi ces outsiders on trouve la France, car « Mercy », le titre proposé par Madame Monsieur, plaît. Certes, il ne caracole pas en tête des bookmakers, mais il progresse doucement et se retrouve à une position idéale : aux portes du Top Five, là où se trouvaient Conchita Wurst, Jamala et Salvador Sobral à trois semaines de la finale du Concours.
Avec Madame Monsieur, nous avons un duo qui a la tête sur les épaules et qui sait très bien ce qu’il veut et ce qu’il ne veut pas. Un groupe curieux et ouvert, qui porte sur le monde un regard bienveillant. Un groupe de son temps, dont l’univers musical navigue entre électro et hip-hop, c’est-à-dire tout ce qui fait la pop actuelle. Mais il y a ajouté une petite touche très française et c’est sans doute ce qui plait à nos voisins européens. La manière dont Émilie et Jean-Karl fonctionnent et qu’ils nous ont expliquée, me parle. J’ai abordé leur univers dans « Tandem » avec curiosité. J’ai maintenant envie de découvrir « Vu d’ici » avec impatience. Ils sont sincères et authentiques. Je pense qu’ils peuvent gagner.
Tout le travail accompli depuis trois ans par France Télévisions et l’ensemble des personnes qui s’investissent dans le projet Eurovision porte doucement ses fruits. La qualité de Destination Eurovision, première sélection française depuis longtemps, a été unanimement saluée. Avec Amir, la France a retrouvé le goût de l’Eurovision. Avec Alma, elle y a maintenu ses positions. Avec Madame Monsieur, elle peut encore progresser.
Mais le chemin qui mène à une éventuelle sixième victoire française est semé d’embûches. Car, comme je l’ai dit, il y a un paquet d’outsiders. À commencer par la Bulgarie, qui est, elle aussi, sur une bonne dynamique depuis trois ans. Les prestations d’avant Concours d’Equinox m’ont convaincu. Mais je pourrais citer également le Tchèque Mikolas Josef, dont l’énergie est un atout, la Belge Senek pour la qualité de sa chanson, ou le Norvégien Alexander Rybak, dont la prestation, comme celle du Suédois Benjamin Ingrosso, me semble aboutie et terriblement efficace. J’ajoute aussi dans ma liste le Néerlandais Waylon, dont la prestation à Amsterdam m’a bluffé, et l’Italie dont la thématique grave de la chanson peut fédérer dans une Europe encore traumatisée par les attentats de Barcelone, Paris ou Manchester.
Je note aussi que la première demi-finale concentre toutes les attentions et que son niveau très relevé laisse augurer de grosses désillusions le 8 mai au soir.
L’eurofan qui sommeille en moi s’est donc pris au jeu des pronostics. Chassez le naturel, il revient au galop. C’est ce qui fait le charme de l’Eurovision. Tous ces moments incertains où l’on se projette et où l’on essaie de prédire comment ça va se passer, sachant que rien ne se déroule jamais comme prévu.
Image à la une : Meeting d’Amsterdam, Eurovision in Concert 2018 © Farouk Vallette
Le numéro 77 est sorti
2-3. L’édito du rédac chef
4. Le billet du Président
5. Lisbonne 2018 :
Où en est-on ?
6-9. Le Portugal à l’Eurovision, 53 ans d’amours contrariés
10-12. France Gall éternelle poupée de cire et de son de l’Eurovision
DESTINATION EUROVISION 2018
13. Votes et Résultats
14-27. Destination Eurovision 2018, la France dans la cour des grands
28-39. Destination Eurovision 2018, le débrief des eurofans
Image à la une : Madame Monsieur @ Farouk Vallette
L’édito du Coco 77
« Tu fais quoi ce soir ? », « Je regarde la demi-finale française ». Ce dialogue improbable entre deux eurofans était encore de la science-fiction il y a quelques mois. Mais grâce aux efforts conjugués de France 2 et d’ITV Studios France il est devenu réalité en ce mois de janvier 2018. Le résultat a été au-delà de nos espérances. D’abord par le choix des chansons, pour la plupart actuelles et pour certaines avec un potentiel Eurovision indéniable; ensuite par le choix des artistes, certains ayant un univers artistique fort, une personnalité et de l’expérience; enfin grâce à une réalisation qu’on avait peine à imaginer sur le service public ou sur une quelconque chaine française et qui vient démontrer, à ceux qui en doutaient, que la France est prête à organiser le Concours et qu’elle n’aura pas besoin d’être aidée dans cette tâche.
En définitive nous avons assisté à deux demi-finales fabuleuses et à une finale éblouissante. Certains vont sans doute formuler quelques critiques ça et là. Normal, on est en France le pays où la critique est un sport national. Pour ma part je n’en n’ai pas envie tant j’ai adoré cette aventure Destination Eurovision. En effet le spectacle qui nous a été proposé fut brillant et c’est ça qui compte. Les équipes qui se sont attelées à ce projet proposé par Matthieu Grelier à France Télévisions ont fait un travail remarquable et je tiens à les féliciter ainsi que tous ceux qui ont contribué à cette aventure.
Ils étaient 18 candidats retenus pour postuler à la victoire, et c’est finalement un duo, Madame Monsieur, qui nous représentera à Lisbonne avec une chanson évoquant l’histoire d’une petite fille née sur un bateau de migrants au milieu de la Méditerranée et prénommée « Mercy ». Evoquer dans une chanson un sujet humaniste mais très polémique depuis plusieurs mois en France comme en Europe était compliqué. Mais Emilie et Jean-Karl ont su le faire avec intelligence, sensibilité et générosité sans en faire trop dans l’émotion. Un juste dosage pour une chanson très actuelle dans sa musicalité et représentative de ce qui se fait sur la scène musicale française.
Que les autres candidats ne voient pas cette aventure comme une fin mais plutôt comme un début ou une suite de leur carrière. Ils ont tous prouvé qu’ils avaient du talent. Lisandro, Malo’, Emmy, Igit, Nassi, Max et Louka, mais aussi tous ceux que nous avons découvert en demi-finale, nous ont tous proposé des titres forts et agréables. Ça ne doit pas, ça ne mérite pas de s’arrêter là et on espère que ces titres vont continuer leur chemin, que les radios les diffuseront et que les gens les écouteront.
On a besoin de ce type de programme proposant des titres inédits en prime time. Il ne faut pas nous contenter d’émissions ressassant les covers des tubes passés. Est-ce que ce n’est pas lassant de voir le « Hallelujah » de Léonard Cohen rabâché à toutes les sauces, ou de regarder Images nous rechanter pour la dix-millième fois « Les démons de minuit » ? C’est pourquoi l’initiative de France 2 doit être poursuivie. Même si les audiences n’ont peut-être pas été à la hauteur des espérances de la chaine, le programme doit continuer et s’installer auprès du public qui doit retrouver cette curiosité musicale que la plupart des programmes de variétés actuels ont fait disparaître petit à petit à force de matraquage de toutes ces anciennes chansons qu’on connaît par cœur.
On avait tout à craindre d’une sélection française. On a fini totalement rassurés. L’organisation de l’évènement fut pratiquement parfaite du début à la fin et surtout très professionnelle dans la forme comme pour le fond. Les équipes de France 2 et d’ITV Studios France ont acquis tout au long de cette aventure un savoir-faire qu’elles sauront développer et enrichir pour l’an prochain. Quant aux eurofans français et européens, ils ont vécu tout au long du mois de janvier au rythme de l’évènement. On attend déjà avec impatience Destination Eurovision 2019.
Image à la une : Madame Monsieur sur la scène de Destination Eurovision © Farouk Vallette
Bonjour tout le monde !
Bienvenue dans WordPress. Ceci est votre premier article. Modifiez-le ou supprimez-le, puis lancez-vous !