Le numéro 73 est sorti

Sommaire :
pp.2-3 : L’édito du rédac chef
p.4-5 : Ce sera Kiev 2017
p.5 : Le billet du Président
pp.6-9 : Jamala, celle qu’on n’a pas vu venir
p.10 : Qui sont les fameux Tatars de Crimée ?
p.11 : Bloc-Notes : Analyse, polémiques et incidents
pp.12-19 : Amir redonne le sourire à la France
pp.20-21 : Ils en ont parlé
pp.22-27 : Les Tops et les Flops
pp.28-35 : Eurovision 2016, Retour sur les 42 performances
Image à la une : Jamala, ©Farouk.Vallette

Le Coco hier, aujourd’hui et … demain !

Depuis plus de vingt ans, 1995 pour être exact, Cocoricovision, le Coco pour ses aficionados, est l’unique magazine papier français couvrant l’actualité du Concours Eurovision de la chanson. Né sous l’impulsion de Dominique Dufaut, il a évolué tout au long de ces années. Beaucoup de personnes y ont participé. En 2011, Fabrice Biesbrouck le fait passer sous la forme d’un magazine couleur, et Farouk Vallette en est devenu le rédacteur en chef en septembre 2013. En 2017 il change de format et passe de A5 en A4.
Cocoricovision est au plus près de l’action en étant sur place au cours des quinze jours où le concours Eurovision se prépare. De Rotterdam à Bakou, de Kiev à Stockholm en passant par Düsseldorf, Vienne ou Tel Aviv, Cocoricovision a sillonné l’Europe entière et va continuer à le faire. Il est aussi régulièrement présent lors des sélections nationales et des meetings d’avant ou d’après concours. Il a suivi Destination Eurovision en 2018 et 2019 et couvre Eurovision France, C’est vous qui décidez depuis 2021.
Cocoricovision est avant tout un magazine français et donc il suit avec attention l’aventure du représentant français à l’Eurovision dont il publie chaque année l’interview. Barbara Pravi, Madame Monsieur, Alma, Amir, Lisa Angell, les Twin Twin, Amandine Bourgeois, nous ont ainsi ouvert leur cœur et fait découvrir leur univers.
Enfin Cocoricovision analyse les résultats du concours et suit l’actualité de celles et ceux qui ont participé à l’aventure de l’Eurovision. Car pour beaucoup de ces artistes, l’Eurovision n’est qu’une aventure de quelques semaines au milieu d’une carrière qui peut être très riche et dense.
Aujourd’hui, Cocoricovision publie trois numéros par an. Le premier, peu avant le printemps, est en grande partie consacré au représentant français. Le second, juste avant le concours présente tous les artistes qui participent au grand concours Eurovision du mois de mai. Le troisième sort à la fin de l’été et fait un bilan du concours de l’année.
A l’heure d’internet et des réseaux sociaux, Cocoricovision revendique une ligne éditoriale avec des articles de fond mais aussi un ton qui mêle sérieux, légèreté et humour. Il veut être un objet qu’on découvrira avec intérêt, qu’on conservera précieusement dans sa bibliothèque, et qu’on reliera toujours avec plaisir.
Image à la une : ©Farouk.Vallette

L’édito du Coco 73

Etincelant et magnifique, le concours Eurovision Stockholm 2016 restera sans doute comme l’un des plus beaux jamais diffusé depuis soixante ans. Le show fut impeccable et la production est arrivée à un point de perfection comme jamais. On en est ressorti avec pleins de petites étoiles dans les yeux. Tout était réuni pour qu’il en soit ainsi.
Des performances travaillées avec des artistes ayant à cœur de montrer le meilleur d’eux-mêmes, des interval acts specta- culaires (avec en plus, cerise sur le gâteau, la présence sur la scène du Globe Arena d’une star internationale, Justin Timberlake), un nouveau système d’annonce des votes agrémenté en plus un suspense final à couper le souffle et enfin des présentateurs talentueux qui sans en faire trop ont apporté cet esprit d’auto-dérision typiquement suédois que nous adorons tant et avec qui on a envie de reprendre en cœur « Love love peace peace ».
Oui on se rappellera longtemps de ce concours. D’abord à cause de cette victoire ukrainienne venue de nulle part quand les médias n’avaient d’yeux que pour la performance spectaculaire du Russe Sergey Lazarev ou la voix de cristal de l’Australienne Dami Im. La voix, l’authenticité et la sincérité de Jamala se sont imposées à nous et j’avoue que j’en suis heureux, même si la perspective d’aller à Kiev l’an prochain ne m’enchante pas vraiment.
Ce concours nous a marqué aussi parce que c’est peut-être le début d’une renaissance française. Amir a défendu nos couleurs avec beaucoup de cœur et est allé nous chercher cette sixième place à laquelle on n’osait pas croire tant nous avions été déçus par le passé. Derrière ce beau résultat il y a un chanteur talentueux dont le succès à l’Eurovision en annonce probablement d’autres. En effet son nouveau single est bien parti pour marcher aussi bien que sa chanson de l’Eurovision. Il y a aussi un chef de délégation, Edoardo Grassi, qui s’est beaucoup impliqué, sans discontinuité, tout au long de l’aventure, depuis le choix de la chanson jusqu’à la finale. Présent à tous les niveaux (encadrement, promotion, choix artistiques), il a été, avec sa petite équipe, au taquet pendant quatre mois non-stop.
Ce résultat et l’engouement suscité en France par le concours devraient éveiller les vocations et des artistes ou des maisons de disques vont peut-être regarder l’Eurovision avec un peu plus de bienveillance. On peut espérer de bonnes propositions parmi lesquelles nous choisirons notre futur représentant. Après tout mieux vaut avoir l’embarras du choix que de faire un choix par défaut.
Farouk Vallette
Image à la une : Sergey Lazarev, ©Farouk.Vallette